La nuit des longs couteaux

Balados

La nuit des longs couteaux

40 ans après les événements, la série balado La nuit des longs couteaux replonge dans la petite et la grande histoire pour comprendre comment une simple conférence entre premiers ministres provinciaux a pu donner lieu à l’une des plus grandes fractures qu’ait connues le pays. Production: Les productions Bazzo Bazzo et L’actualité - Réalisation: Élodie Gagnon Scénarisation: Élodie Gagnon et Julie Blackburn Recherche : Julie Blackburn Narration Guillaume Bourgault-Côté Conception sonore et musique : Francis Thibault

  • La nuit des longs couteaux | Bande-annonce

    L’avenir du pays s’est joué dans la nuit du 4 au 5 novembre 1981. Trahison humiliante pour certain.e.s, fierté retrouvée pour d'autres... Comment un même évènement peut être vu de manière si diamétralement opposée?

  • 1. La dernière chance

    Encore une fois, Trudeau et Lévesque s’affronteront pour leurs idées. Pierre Elliott Trudeau convoque les premiers ministres des provinces à une conférence de la dernière chance pour tenter encore une fois de trouver un consensus sur le rapatriement de la constitution canadienne. Il croit que le Québec, affaibli après la défaite référendaire, sera facile à faire plier, mais il rencontre une opposition féroce, formée par René Lévesque et les premiers ministres de sept autres provinces.

  • 2. Diviser pour mieux régner

    L’alliance entre Lévesque et ses alliés est fortement ébranlée. Devant l’impasse, Trudeau menace de rapatrier unilatéralement la constitution, en incluant une Charte des droits et libertés, bête noire des provinces canadiennes. Mais la Cour suprême lui demande d’avoir l’appui d’un nombre « suffisant » de provinces. Il sait alors qu’il doit diviser le groupe des 8 premiers ministres dissidents et envoie Jean Chrétien chercher des appuis sur le terrain. Il propose un référendum pancanadien, cauchemar des provinces, mais appuyé naturellement par le Québec.

  • 3. Les couteaux volent bas

    Le groupe des 8 est divisé. La conférence se termine le 4 novembre dans l’impasse. Les premiers ministres décident d’ajouter une 5e journée de conférence dans l’espoir d'arriver à un accord. En coulisse, dans l’arrière-cuisine du Château Laurier, Jean Chrétien complote avec ses homologues de l’Ontario et de la Saskatchewan. Pendant la nuit, ils griffonnent une contre-proposition sur un bout de papier et approchent les autres provinces pour les convaincre qu’il n’est pas trop tard pour s’entendre…

  • 4. Une constitution, deux solitudes

    Les jeux sont faits. Le Québec aurait-il signé l’entente s’il avait été convoqué ? Est-ce que les autres provinces ont trahi leur allié québécois en adhérant à une nouvelle proposition sans lui en parler ? D’un côté on évoque avec fierté le Kitchen Accord - qui a permis au Canada de rapatrier sa constitution et de gagner son indépendance - de l’autre, on parle de la Nuit des longs couteaux, une blessure encore ouverte qui n’a jamais été refermée.